Résumé :
Infos : Auteur : Christelle Dabos Maison d'édition : Gallimard jeunesse Nombre de pages : 528 Prix : 18€ Ma chronique : Cela faisait quelques temps que j’entendais parler du premier tome de la série « La passe-miroir ». Je trouvais le résumé terriblement accrocheur et vu que je n’ai (presque) qu’entendu du bien de ce livre, j’ai tout de suite décidé de sauter le pas ! Et j’ai bien fait, parce qu’autrement, j’aurais raté une formidable histoire ! Pour commencer, parlons des personnages. Une chose est sûre, ceux-ci ne laissent pas du tout indifférent. J’ai trouvé Ophélie particulièrement attachante bien qu’elle soit quelque peu énervante à force de se rabaisser elle-même pendant presque tout le livre. L’affection que le lecteur éprouve pour Ophélie est renforcée par le fait qu’il se retrouve confronté en même temps qu’elle à toutes ces nouveautés qui composent le Pôle, l’endroit où l’action du récit se déroule. Les autres personnages, ceux qui gravitent autour d’Ophélie, m’ont paru très rudes, très violents mais également assez attachants lorsqu’on creuse un peu. Paradoxalement, ce sont les personnages qui sont les plus mielleux et les plus attachants aux premiers abords qui m’ont le plus énervé et que j’ai détesté du début à la fin. J’ai totalement adoré me plonger dans le monde que l’auteur a créé ! L’univers du récit repose sur ce principe : un jour, alors que Dieu était de mauvaise humeur, il divisa le monde en plusieurs parties, appelées arches. Ces différentes parties flottent dans les airs et ne peuvent être reliées que par des voyages en dirigeables. J’ai trouvé ce principe très original, un des principes les plus originaux qu’il m’ait été donné de lire dans des récits d’héroïc-fantasy. De plus, le monde n’a pas arrêté de me surprendre grâce à ses particularités très nombreuses. Je n’ai jamais été au bout de mes surprises ! Au fur et à mesure du récit s’ajoutaient de nouvelles particularités qui me retournaient le cerveau. L’action du récit est totalement prenante. J’ai été happé dedans du début à la fin et à aucun moment l’histoire ne m’a paru lente. Dès le début de l’action, le lecteur se rend compte qu’il y a beaucoup de choses à découvrir dans la suite du récit. Cela insuffle à l’histoire un certain suspens qui ne retombe pas du tout à la fin, ce qui donne une envie irrépressible de lire le tome suivant. À certains moments, les évènements se précipitent de telle sorte qu’il est impossible de se détacher de sa lecture sans même qu’on ne s’en rende compte. De plus, l’histoire comporte son lot de rebondissements de situation pour le moins surprenants. Enfin bref, tout y est pour rendre l’histoire complètement accrocheuse de la première à la dernière ligne. Je regrette juste une petite chose : certaines actions ou réactions des personnages me paraissaient complètement illogique. Quand cela arrivait, j'étais perturbé et j'avais du mal à me replonger dans ma lecture. Conclusion : Avec "Les fiancés de l''hiver", Christelle Dabos lance avec brio une série qui s'annonce très prometteuse. Tous les ingrédients sont réunis pour former un récit qui vous enchantera et vous transportera avec délice dans le monde de l'auteur, un monde qui déborde d'originalité. L'ennui ne pointera son nez à aucun moment du récit, soyez-en sûrs !
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Résumé :
Infos : Auteur : Andrzej Sapkowski Maison d'édition : Milady Prix : 7,10€ Nombre de pages : 284 Ma chronique : J’avais déjà entendu parler de la série « Sorceleur », mais étant donné qu’il s’agissait de l’univers d’un jeu vidéo, j’étais un peu réticent à en commencer la lecture. Ce n’est que par hasard que j’ai lu le premier tome et heureusement que j’ai sauté le pas ! Il s’agit d’un livre à absolument lire pour n’importe quel fan de fantasy ! Pour qualifier ce premier tome, j’utiliserais le terme « surprenant ». En effet, quand j’ai acheté « Sorceleur », je ne m’attendais pas à lire ce genre de récit. L’auteur a fait de la narration quelque chose d’assez particulier. En effet, le livre est constitué de plusieurs « nouvelles » qui se suivent et forment une histoire complète sans qu’on s’en rende compte. J’ai d’abord été déçu en découvrant cela et je m’étais dit que je n’allais pas accrocher parce que je n’allais pas savoir entrer dans l’histoire puisqu’elle allait un peu dans tous les sens. Et je me suis complètement fourré le doigt dans l’oeil ! J’ai adoré ! Et j’ai à peine su me détacher du récit. Je ne me rendais pas compte de la vitesse à laquelle je lisais ce premier tome et, une fois arrivé à la fin, j’ai éprouvé du regret d’avoir été aussi rapide à la lecture de « Sorceleur ». Puis, je me suis rappelé que j’avais encore les deux tomes suivants et j’allais mieux. C’est le genre de livre qui nous pousse à vouloir les tomes suivants le plus vite possible. Les personnages m’ont aussi surpris. Je ne m’attendais pas à découvrir des personnages aussi hauts en couleur que ceux-ci. Jaskier me fait rire et je n’ai pu que m’attacher à lui. Par contre, Geralt, le personnage principal, est vraiment particulier. Je ne le trouve pas particulièrement attachant mais il est très intriguant. L’auteur nous le présente comme un être dénué de sentiments, un peu comme un robot mais, au fur et à mesure de l’histoire, le lecteur se rend compte que ce n’est pas tout à fait vrai. J’ai donc attendu pendant tout le récit que Geralt montre encore un peu plus son côté humain mais je suis resté sur ma faim sur ce coup-là. En ce qui concerne les personnages secondaires, ils laissent plus ou moins indifférents et leur sort m’était bien égal. Heureusement que le récit est accrocheur car ce ne sont pas vraiment les personnages qui vous donneront envie de poursuivre la lecture de « Sorceleur ». Dans ce premier tome, l’auteur s’est amusé à transposer dans son monde à lui des contes populaires tels que « Blanche-Neige » et « La Belle et la Bête ». C'est vraiment très réussi et confère encore plus d’originalité au livre. Eh oui, s’il y a bien une chose dont la série « Sorceleur » ne manque pas, c’est d’originalité. Le monde inventé par l’auteur en déborde à tel point que, lorsque vous croyez avoir tout vu, il y a de nouveaux éléments qui s’ajoutent. L’univers du récit regorge de créatures fantastiques toutes plus originales les une que les autres. Un autre point positif est que le personnage principal est un grand voyageur, ce qui pousse le lecteur à découvrir une grande partie de l’univers du récit. Tout le long du roman, le lecteur part à la découverte de villages différents de par leurs moeurs, leurs croyances, leur type de population, etc. Pas moyen de s’ennuyer avec autant de diversité ! Conclusion :. "Le dernier voeu" est le premier tome d'une série qui s'annonce prometteuse et que tous les amateurs de fantasy sauront apprécier. Tout est fait pour plaire dans ce récit ! L'univers du récit regorge d'originalité, l'action est autant trépidante qu'intrigante et la plume de l'auteur est pleine de dynamisme. Le tout forme un livre dont vous aurez du mal à vous détacher.
Résumé :
Infos : Auteur : Pierre Pevel Maison d'édition : Bragelonne Nombre de pages : 377 Prix : 17,90€ Ma chronique : J’avais dévoré les deux premiers tomes de la série et j’avais adoré ! (voici le lien de la chronique du tome 1 :http://lesepopeesdelimaginaire.weebly.com/fantasy/le-paris-des-merveilles-t1-les-enchantements-dambremer ) C’est donc avec impatience et beaucoup d’attentes que j’ai commencé la lecture du troisième et dernier tome de la fabuleuse série « Le Paris des Merveilles ». Et j’ai adoré ! J’ai remarqué un certain changement dans l’atmosphère de ce dernier tome. Celle-ci était beaucoup plus sombre que dans les précédents volumes, et ce n’est pas pour me déplaire. En partie grâce à cela, j’ai trouvé ce troisième tome beaucoup plus prenant que les deux premiers. En effet, Pierre Pevel met en place plusieurs éléments qui donnent du suspense à l’histoire dès les premières pages. Le prologue m’a tout de suite séduit et conférait déjà beaucoup de suspense à l’histoire. Mais vu que l’auteur ne fait jamais les choses à moitié, il en rajoute une couche dès les premières pages, de telle sorte que le lecteur se retrouve immergé dans l’histoire dès le début. À cause de cette atmosphère sombre qui règne dans le livre, j’ai eu peur de ne pas retrouver cet humour chez les personnages que j’apprécie tant. Eh bien, je me suis fait du mouron pour rien ! Les personnages, malgré la gravité des évènements, ne se départissent pas de leur humour, et ce pour mon plus grand plaisir. Ils ne manqueront pas de se retrouver dans des situations cocasses ou de vous faire esquisser un petit sourire grâce à leurs répliques. J’ai vraiment été épaté de voir la manière dont Pierre Pevel a réussi à combiner atmosphère sombre avec de gros enjeux et humour. L’auteur m’a aussi épaté en incorporant une thématique actuelle dans son Paris des Merveilles au début du XXè siècle. Au début, j’étais sceptique mais, finalement, j’ai beaucoup aimé ! Pour qualifier ce dernier tome en un mot, j’utiliserais le mot « explosif ». L’action de l’histoire est totalement prenante et surprenante. J’ai plusieurs fois cru que tel ou tel évènement allait se produire et, jusqu’à la dernière limite, je croyais que j’avais raison et que le récit était prévisible. Mais, en vérité, il se passait toujours quelque chose d’autre, quelque chose d’inattendu . L’auteur saura vous tenir en haleine grâce à ses courses-poursuite trépidantes au sein d’un Paris féérique et grâce aux multiples énigmes qui planent dans le récit. En ce qui concerne la fin, je suis un peu mitigé. Je m’attendais à un final spectaculaire, un final qui resterait longtemps gravé dans ma mémoire. Mais, l’auteur a choisi d’écrire un final sobre. J’ai d’abord été déçu, puis en y réfléchissant un peu plus, je me suis dit que la trilogie se terminait tout de même de manière grandiose. Certes pas de la manière à laquelle je m’attendais (ou que j’espérais) mais d’une manière grandiose tout de même. La fin reste ouverte et laisse place à une suite, ce qui serait vraiment génial. J’ai senti un petit déchirement en moi au moment de tourner la dernière page. Je n’avais pas du tout envie de quitter Griffont, Azincourt, la baronne de Saint-Gil et encore plein d’autres personnages les plus attachants les uns que les autres. Conclusion : En restant fidèle à lui-même, Pierre Pevel clôt une magnifique trilogie. Tous les ingrédients pour former une intrigue de tonnerre sont réunis et font en sorte de rendre le lecteur dépendant au tome 3 du Paris des Merveilles.
Une superbe fin qui ne m'a pas du tout laissé sur ma faim ! Résumé :
Infos : Auteur : Peter V. Brett Maison d'édition : Milady Nombre de pages : 672 Prix : 9,20€ Ma chronique : Après l’avoir laissé trainer au moins six mois dans ma bibliothèque, j’ai enfin commencé «L’Homme-Rune », le premier tome de la série « Le cycle des démons ». Et je me demande pourquoi j’ai attendu aussi longtemps avant de le commencer ! Ce premier tome est absolument génial ! J’ai vraiment tout adoré. Les personnages, l’action, l’univers, tout ! C’est un de mes plus gros coups de coeur de 2016. Commençons pas les personnages. Ceux-ci sont exceptionnels. Je n’ai rien pu faire d’autre que m’attacher à eux. Le lecteur les rencontre pendant leur enfance ou au début de l’adolescence et les voit grandir, changer et évoluer tout au long de l’histoire. Grâce à cela, je me suis totalement attaché à ces personnages. Je vibrais avec eux tout au long du récit. L’histoire comporte son lot de changements chez ses protagonistes, ce qui permet au lecteur de comprendre que beaucoup de temps s’est écoulé entre certains passages. En effet, l’histoire s’étale sur 15 ans et grâce à cela, le lecteur rencontre les personnages lorsqu’ils sont très jeunes et peut donc assister à leur métamorphose qui, je l’espère, est loin d’être finie. Les changements sont parfois très surprenants mais, pour ma part, je n’ai jamais cessé de les apprécier. Ils ont tous leur caractère, leur passé, leurs espérances et leurs peurs bien à eux. Impossible de s’ennuyer avec ces personnages tant ils sont variés. C’est, entre autre, l’affection dont je me suis pris pour les personnages qui m’a empêché de lâcher ce roman. Je ne pouvais pas me résoudre à les quitter, je voulais absolument savoir ce qui allait leur arriver. Ensuite, l'action m’a époustouflé. Il m’était impossible de me décrocher du roman tant l’action m'happait dans l’univers du récit. Je ne voulais jamais quitter le monde de l’auteur, je voulais savoir ce qui allait se passer le plus vite possible. Je dévorais le livre, les pages semblaient se tourner toutes seules. L’auteur emmène le lecteur là où il ne s’y attend pas et ce dernier va de surprises en surprises au fur et à mesure de l’avancée du récit. La narration du récit est très fluide et est composée de beaucoup de dialogues. Aux premiers abords, cela peut sembler ajouter de la lourdeur au livre mais, en réalité, c’est tout l’inverse. En effet, la fluidité du récit en est augmentée. L’action se déroule parfois à travers les dialogues et cela a, pour ma part, rendu le récit encore plus agréable à lire. Mais ce que j’ai le plus aimé dans ce récit est le fait qu’il n’y ait aucun code des histoires classiques qui soit respecté, rien qui soit prévisible 50 pages avant que ça ne se passe. Pas de héros qui vient sauver la jolie jeune fille des gros méchants à la dernière minute, pas de personnages dont la réussite à rester sain et sauf ne fait aucun doute. L’auteur nous piège délicieusement dans son histoire grâce à tout le suspense qu’il y insuffle. Enfin, le monde créé par l’auteur est tout simplement excellent. Le lecteur est emmené aux quatre coins du territoire de Thesa grâce aux trois personnages et au fait qu’ils soient des globe-trotters. L’univers de l’auteur est vraiment très précis géographiquement, politiquement et historiquement. Partir à la découverte du pays de Thesa m’a littéralement enchanté tant il est rempli de différences. À un bout du royaume, le lecteur rencontre un peuple de guerriers complètement à l’opposé, aussi bien géographiquement que psychologiquement, des peuples vivant dans les hâmeaux. Au milieu de tout cela, on troue aussi des cités bien médiévales comme on aime les retrouver dans les récits de fantasy. Tant de variétés empêchent le lecteur de s’ennuyer. J’ai également beaucoup apprécié découvrir les croyances des Thesiens et constater que, au fond, elles ressemblent plutôt fort à certaines croyances actuelles. Ma conclusion : Avec ce premier tome d'une série qui s'annonce très prometteuse, Peter V. Brett nous démontre ses talents de magicien en créant un univers dont le lecteur n'aura pas envie de sortir. Les personnages sont géniaux, l'action est trépidante, le monde du récit est plein de variétés, bref, ce récit est plus que génial. J'ai été accro de la première à la dernière page et j'ai hâte de découvrir la suite !
Bonne lecture ! Avant de commencer, je voudrais remercier Alexandra Streel pour la confiance qu'elle m'a témoigné en m'envoyant le premier tome d'Anienda. Résumé : Infos : Auteur : Alexandra Streel Maison d'édition ; Editions Le Manuscrit Nombre de pages : 311 Genre : Fantasy Ma chronique : Anienda est un livre qui se lit très facilement et très agréablement. L'histoire commence un peu lentement mais on pardonne facilement l'auteure car, par la suite, elle nous permet de découvrir un monde incroyablement bien construit. En effet, il regorge d'idées et mêle inventions de l'auteure et légendes populaires à merveille. J'ai beaucoup aimé m'y plonger ! Je dois avouer que je ne me suis pas vraiment attaché au personnage principal mais, en ce qui concerne les personnages secondaires, j'ai été totalement séduit ! Certains protagonistes sont assez originaux, ce qui est une caractéristique qui me plait beaucoup chez des personnages de roman. En ce qui concerne l'histoire, je n'ai pas grand chose à redire. Tous les ingrédients composant un bon récit sont au rendez-vous. En effet, l'histoire est intrigante et donne envie au lecteur de continuer à tourner les pages pour obtenir des révélations. En plus d'être intriguant et mystérieux, le récit est plein d'action une fois la situation initiale dépassée et lâcher le livre devient à certains moments compliqué. Cependant, à d'autres moments, le récit comporte quelques lenteurs. Je conseille ce livre à un public plus jeune et amateur de fantasy. Conclusion : Anienda est le premier tome d'une série prometteuse pour un public de jeunes lecteurs. Tout est au rendez-vous pour créer un bon univers de fantasy : des personnages particuliers, un monde bien à part et de l'action malgré quelques lenteurs.
Bonne lecture ! Résumé :
Infos : Auteur : Goerge R. R. Martin Maison d'édition ; J'ai lu Nombre de pages : 790 Prix : 15,90€ Mon avis : Après avoir regardé les deux premières saisons de la série, je me suis enfin décidé à me lancer dans la lecture du « Trône de Fer ». Je n’ai qu’un seul regret : avoir regardé la série avant d’avoir lu les livres ! Peut-être cela changera-t-il par la suite (je l’espère d’ailleurs) mais la première saison de la série suit exactement le même cours que la première intégrale. Si je n’avais pas regardé la série d’abord, j’aurais pu dévorer l’histoire en une semaine tant elle est géniale. Mais je savais exactement ce qui allait se passer tout au long du récit et cela m’a empêché de vraiment me plonger dedans. Pour ceux qui n’ont pas encore regardé « Game of Thrones » à la télévision, je conseille vraiment ce livre et cette saga. Tous les éléments qui composent un monde de fantasy comme il le faut sont présents : un peu de fantastique par-ci, un peu d’intrigues politiques et de complots par là, le tout saupoudré de personnages variés et d’action trépidante. Pas moyen de s’ennuyer si on ne connait pas encore l’histoire. Le style d’écriture du traducteur m’a semblé lourd aux premiers abords, mais, une fois le récit bien entamé, je m’y suis fait et je n’ai plus été dérangé par cette traduction un peu particulière. J’ai même fini par trouver le style d’écriture très fluide et assez agréable. Cela changeait un peu et faisait du bien par la même occasion. En ce qui concerne les personnages, je suis un peu mitigé. Un nombre incroyable de personnages constituent l’histoire et chaque chapitre correspond au point de vue de l’un d’entre eux. Cela cassait un peu trop le cours du récit à mon goût. D’autant plus qu’avec autant de personnages, il est impossible de tous les aimer, il y en a forcément certains qui nous horripilent. Et quand on quitte un personnage qu’on adore, on n’a pas forcément envie d’en retrouver un qu’on déteste. Cette alternance de point de vue aussi nombreux tout au long du récit m’a donc un peu déçu et ennuyé dans ma lecture. Néanmoins, cela a l’avantage de nous plonger aux quatre coins du royaume des Sept Couronnes et de nous faire découvrir l’histoire dans ses moindres recoins. Rien ne nous échappe, nous assistons à tout, partout, dans chaque camp, de telle sorte qu’il n’y a pas vraiment de différences entre « méchants » et « gentils ». C’est un point que j’ai particulièrement apprécié puisqu’il permet au lecteur de se faire sa propre opinion sur quels camps ou quels personnages sont les « bons » ou les « mauvais ». En ce qui concerne les personnages, j’ai également beaucoup apprécié le fait de pouvoir suivre leur évolution. J’ai découvert certains personnages complètement vulnérables et, au fur et à mesure que l’histoire se déroulait, je les ai vus changer et devenir forts. Enfin, Goerge R. R. Martin m’a épaté sur la précision de son univers. Celui-ci est construit avec tout ce qu’il faut : des repères géographiques clairs et une histoire/mythologie précise. Parfait pour s’imaginer au mieux l’univers de l’auteur et pour comprendre pourquoi tous ces évènements ont lieu au fil de l’histoire. En conclusion : Si vous n'avez pas encore regardé la série, l'univers du " Trône de Fer " est un univers dans lequel tous les amateurs d'héroïc-fantasy se plongeront avec plaisir. Les pages ont l'air de se tourner toute seule et piègent délicieusement le lecteur dans les évènements de l'histoire. " Trône de Fer " est une saga qu'il est urgent de commencer si ce n'est pas encore fait.
Bonne lecture ! Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, je vais vous présenter le premier tome de la trilogie Havrefer écrite par Richard Ford. Ce livre m'a un peu déçu mais m'a, au final, beaucoup plu. Résumé :
Infos : Auteur : Richard Ford Edition : Bragelonne Nombre de pages : 480 Prix : 22€ Genre : héroïc-fantasy Ma note : 3/5 Ma critique : Même si j’ai beaucoup aimé ce premier tome, plusieurs points m’ont déçu. Le premier est que l’action ne se limite qu’ à une seule ville. J’aurais préféré que l’histoire se déroule aux quatre coins du royaume ou du monde du livre mais non, l’action ne se déroule que dans la seule cité d’Havrefer. C’est un peu dommage. Il y a une quantité innombrable de possibilités gâchées. Mais ce n’est pas pour ça que l’histoire est nulle. Même si l’action ne se déroule que dans la ville d’Havrefer, il est assez difficile de lâcher ce livre. En effet, l’action est pleine de rebondissements qui tiennent en haleine. L’action se déroule également dans une atmosphère très sombre. Pour ma part, j’ai plusieurs fois été surpris que l’auteur aille aussi loin. Mais cela ne m’a absolument pas déplu. Que du contraire ! En effet, je trouvais cela très intéressant et rafraîchissant que le livre soit aussi sombre. Pas de héros qui réussit tout, non. Juste des gens qui sont livrés à eux-mêmes dans une cité plus que dangereuse et hostile. Cela confère aux personnages une certaine honnêteté qui les rend plus attachants. Les personnages sont assez bien définis. On sent une forte personnalité chez chacun d’entre eux. Malgré cela, j’ai aussi été un petit peu déçu. En effet, il y a un nombre conséquent de personnages qui s’accumulent dès le début. C’est une arme à double tranchant. C’est parfait pour explorer tous les recoins et tous les statuts sociaux de la cité mais, c’est beaucoup moins parfait pour tout ce qui concerne assimilation de l’histoire. Tout au long de l’histoire, chaque chapitre est consacré à un seul personnage. Au bout de dix chapitres ( environ ), le tour des personnages est fait. Sauf que lorsque l’auteur revenait à un personnage, j’étais un peu perdu parce que je ne me souvenais plus trop de ce qui s’était passé avec celui-ci. Mais, au fur et à mesure que l’histoire avance, ce problème disparaît et j’ai ensuite pu pleinement profiter de tous les points de vue de l’histoire. Avec autant de personnages, il y en d’office qu’on apprécie plus que d’autres. Parfois beaucoup plus. Et quand il est déjà temps de quitter le personnage qu’on apprécie beaucoup, l’envie de continuer à lire se casse un petit peu. Surtout quand c’est pour finalement retrouver un personnage que l’on n’apprécie pas du tout. L’histoire est en fait un peu trop étendue. L’auteur aurait dû réunir plusieurs personnages à un moment donné pour limiter les changements de focalisation qui cassent un peu l’histoire. Cependant, les personnages se croisent parfois ( mais très brièvement pour la plupart ) et c’est assez agréable de voir comment l’auteur arrive à créer des liens entre les personnages. En ce qui concerne le monde, j’ai déjà dit que c’est assez dommage que l’action ne se déroule que dans la cité d’Havrefer. Mais peut-être que cela changera dans les tomes à venir ? Je l’espère en tout cas. Enfin bref, assez parlé de cela ! Le monde est tout de même très bien construit. La situation du royaume des États-libres est parfaitement claire, tout comme la presque anarchie qui règne dans la capitale. Le récit est très prenant malgré ce que je reproche aux personnages. C’est un de ces livres où l’on ne se rend pas compte du nombre de pages qui se tournent et puis, quand on arrive à la dernière page, la première réaction est : « DÉJÀ » et puis : « IL ME FAUT LA SUITE ». Remplie de surprises, l’histoire saura donc vous tenir en haleine ! De plus, le récit est constitué de plusieurs intrigues en même temps. Certains diront que c’est ennuyant et difficile à suivre mais, pour ma part, j’ai adoré. Cela a un peu brisé les « règles » des autres romans et cela fait du bien. C’est un véritable souffle d’air frais comme dit sur la quatrième de couverture. Conclusion : Le héraut de la tempête est le premier tome d'une trilogie qui s'annonce prometteuse. Il y a malheureusement quelques points négatifs qui viennent assombrir le tout mais, l'histoire et l'action sont tellement prenantes qu'on peut pardonner l'auteur.
Bonjour tout le monde ! Après avoir brièvement quitté l'héroïc-fantasy après ma dernière critique, me voilà de retour en force dans ce genre que j'adore. Le livre dont je vais vous parler est le premier tome de la série "Le Paris des merveilles". Résumé :
Infos : Auteur : Pierre Pevel Edition : Bragelonne Nombre de pages : 384 Prix : 17,90€ Genre : héroïc-fantasy/fantastique Ma note : 4/5 Ma critique : Premièrement, j’ai adoré les personnages. Ceux-ci m’ont fait rire grâce à leur petites réflexions. Quand j’ai vu que Pevel avait créé des personnages plein d’humour, j’avais un peu peur que cela n’entache le récit et ne prenne le dessus. Mais mes peurs étaient infondées ! Pierre Pevel a parfaitement allié l’humour de ses personnages et le déroulement de l’histoire. À aucun moment, l’un ne prenait le dessus sur l’autre. De plus, ce n’est pas parce que Pevel a mis l’accent sur l’humour des personnages qu’ils ne sont pas bien construits. Que du contraire ! En effet, ceux-ci ont l’air forts mais, au fond, ils ont eu leur lot de douleurs et de déceptions. Au fur et à mesure de l’histoire, le lecteur s’en rend compte et, pour ma part, cela m’a donné l’impression de me rapprocher des protagonistes. Pevel a créé des personnages qui en ont vécu et cela m’intrigue. Je brûle d’envie de savoir ce qui s’est passé dans leur vie et cela rajoute une bonne raison de ne pas lâcher ce livre tout de suite. L’intrigue manque un peu de complexité. Elle est bourrée d’action et elle est efficace mais elle ne cache pas de grand mystère à éluder. C’est un peu dommage. Je suis sûr que c’est ce qui manque pour donner cette petite saveur à ce livre pour qu’il soit vraiment particulier. De plus, l’intrigue est parfois un peu prévisible. La seule énigme qu’il y a, on en flaire la réponse à cent mètres. Mais ce n’est pas vraiment grave parce que l’action est au rendez-vous ! En effet, l’action est vraiment trépidante et nous tient en haleine. Puisque je me suis attaché aux personnages, je voulais sans cesse savoir « Est-ce qu’ils vont s’en sortir ou pas ?! ». Et c’est ce qui m’a fait lâcher ce livre que très difficilement et encore, ce n’était que pour manger, dormir ou travailler. L’action est aussi surprenante à certains moments et ce grâce aux personnages souvent. Que ce soit en dévoilant leur vrai visage ou en s’empêtrant dans les problèmes, certains personnages créent un très bon effet de surprise. Pareil pour l’action. Quand je sentais venir un des évènements, il se déroulait mais après arrivait toujours un élément de surprise totale. Et ça, c’était génial ! Ce qui est tout aussi génial dans ce livre, ce sont les mondes que l’auteur a créé. Ceux-ci sont incroyablement clairs et précis dans leur description. Ils n’ont pas manqué de me faire rêver, je ne sais pas si ça a été/sera votre cas aussi. Les mondes ont une histoire bien plantée et simple qui font un peu penser à de la mythologie ( mais à la façon Pevel alors ). L’harmonie entre les trois mondes est bien équilibrée. Ils coexistent mais ne se mélangent pas, c’est parfait. Nouveau petit hic : les habitants de ces mondes. Ceux-ci manquent souvent d’originalité. Je pense qu’il n’y a que deux créatures qui sont complètement inventées. Les autres habitants de ces mondes fantastiques sont tirés des légendes populaires. Certains diront que je chipote un peu mais c’est pas grave. L’originalité des habitants m’a un peu manqué. J’aurais beaucoup aimé lire plus d’inventions sorties de l’imagination de l’auteur. Le livre aurait été vraiment génial alors. Mais attention, ce n’est pas pour ça que je ne suis pas content des créatures fantastiques du livre ! Elles m’ont enchanté ( regardez un peu le jeu de mot XD ) et ne m’ont pas du tout enlevé l’envie de continuer à lire « Les enchantements d’Ambremer ». Le tout est mené par une superbe plume. Pleine de subtilité et de légèreté, la plume de Pevel saura vous faire monter avec plaisir dans le train partant de la première page et arrivant à la dernière page. De plus, comme précédemment dit dans ma critique sur « Les Lames du Cardinal » ( lien de ma critique ), le style est fluide grâce aux nombreux dialogues. Seul petit problème avec les dialogues : à la fin, les choses se répètent parce que Pevel ne passe pas forcément tout les éléments qui ont déjà été mentionnés. Ce qui n'a pas manqué de me charmer est le fait que Pevel s'adresse au lecteur. Cela a de quoi surprendre mais cela donne vraiment un très bon effet. P.S : À la fin du livre se trouve un petit récit « bonus ». Celui-ci ne m’a pas vraiment accroché. Dans ce petit récit, je n’ai pas retrouvé les éléments que j’ai tant apprécié dans le roman. D’ailleurs, le personnage principal, Griffont, me semblait un peu bête sur les bords pour ne pas utiliser un autre mot. J’ai vraiment été déçu par ce « bonus ». Conclusion : Un livre à lire absolument ! Malgré quelques petits point positifs, vous serez tenus en haleine du début à la fin et, même s'il n'y a aucun suspense qui introduit une suite, vous aurez quand même envie de lire les tomes suivants.
Bonne lecture ! Salut tout le monde ! Aujourd'hui, je vais vous présenter un livre qui m'a plu du début à la fin ! Je parle de "Les lames du Cardinal" écrit par le fabuleux Pierre Pevel. Il s'agit là d'un coup de maitre dans l'héroïc-fantasy et les romans de cape et d'épée ! Résumé :
Infos : Auteur : Pierre Pevel Edition : Bragelonne Nombre de pages : 260 Prix : 20€ Genre : Héroïc-Fantasy Ma note : 4,5/5 Ma critique : Grâce aux Lames du Cardinal, Pierre Pevel nous emmène à la découverte d’une France un peu différente de celle que nous connaissons aux temps modernes. En effet, des créatures fantastiques habitent les territoires que nous connaissons et Pevel les décrit avec une grande précision pour notre plus grand plaisir. Grâce à ces créatures, l’auteur nous surprend tout au long du récit. Lorsque nous croyons avoir tout vu, l’auteur rajoute des variantes à ses créatures ou bien en crée tout simplement des nouvelles. C’est là une des plus grandes forces du récit : Pierre Pevel plante l’action du livre dans une France des plus classiques aux premiers abords mais, en fait, la France des Lames du Cardinal n’a pas grand chose à voir avec celle que nous connaissons dans nos manuels d’histoire. Avec du connu, Pierre Pevel arrive encore à nous emmener dans son monde à lui. Le monde de Pevel est constitué de créatures fantastiques mais aussi de personnages assez particuliers dans leur genre. Tous les personnages des Lames du Cardinal ont leur propre caractère, souvent explosif, leur propre humour, souvent très marrant, et tous sont très charismatiques. Aucun des protagonistes ne nous laissent indifférents. Au fur et à mesure du livre, ils nous apparaissent avec leurs faiblesses et leurs blessures, ce qui contribue à les rendre encore plus vraisemblables à nos yeux. À l’instar des créatures du livre, les principaux protagonistes n’ont de cesse de nous surprendre que ce soit par leurs actions ou leur armure mentale qui commence à s’effriter. Place à l’intrigue maintenant ! Celle-ci est superbement bien ficelée. Elle est parfois un peu prévisible mais, au final, elle nous surprend toujours en nous piégeant habilement. De plus, l’intrigue allie très bien action et enquête. Un petit point négatif : l’action de l’intrigue met parfois du temps à se mettre en place. Il est vrai qu’elle nous attire dès le début en nous intriguant et en commençant à disperser quelques indices pour résoudre « l’énigme » du livre mais l’action met du temps à se mettre en place tout de même. Heureusement que les personnages sont là pour nous faire entrer dans le récit avant que l’action ne se déclenche vraiment. Tout cela est porté par la magnifique plume de l’auteur ! Elle est d’ailleurs l’un des atouts majeurs du livre. Pierre Pevel nous livre un récit fantastique dans tous les sens du termes écrit par une plume pleine de poésie et de subtilité. Un seul mot : magnifique ! Conclusion : Il s’agit là d’un livre que vous pourriez regretter de ne pas acheter tellement il est génial ! IL ne faut pas nécessairement être un amateur d’héroïc-fantasy pour adorer ce livre.
Bonne lecture ! Salut tout le monde ! Aujourd'hui, pour inaugurer le blog, je vais vous parler de la série "L'assassin royal" écrit par Robin Hobb ! Ce livre ne m'a vraiment pas laissé indifférent ! Résumé :
Infos : Auteur : Robin Hobb Edition : J'ai lu Nombre de pages : 509 Prix : 8,50€ Genre : Héroïc-fantasy Ma note : 4/5 Ma critique : Robin Hobb nous emmène à la découverte d'un monde tout à fait réaliste et elle ne nous donne qu'une seule envie : plonger dedans pour un bon bout de temps ! En effet, le Royaume des Six-Duchés est incroyablement bien construit autant du côté géographique que du côté politique. La géographie du royaume est claire et précise même si elle n’est pas vraiment nécessaire à la compréhension du récit. Le seul point vraiment important pour comprendre le récit est la politique tumultueuse du royaume. Mais, heureusement, la politique ne sert qu’à introduire l’action et n’est pas compliquée du tout. Tout comme le monde qu’Hobb a créé, l’histoire du récit ne comporte aucune incohérence et parviendra souvent à vous surprendre, à vous tromper. C’est là tout l’art de Robin Hobb. Cette auteure nous surprend toujours au moment où nous ne voyons rien venir alors que, lorsque nous sommes méfiants, rien ne se passe. Le seul point négatif est que l’histoire met souvent un temps assez long à démarrer. Mais une fois l’histoire entamée, il nous devient très rapidement impossible de lâcher ce magnifique livre ! La fin de chaque tome que j’ai lu pour le moment est toujours pleine de suspense et surprenante. Les fins comportent des éléments auxquels nous nous attendions mais aussi énormément d’éléments inattendus. Ces derniers éléments ne nous poussent qu’à une seule chose : acheter le tome suivant et le dévorer pour retrouver le plus vite possible les merveilleux personnages qui constituent le récit ! Parlons des personnages donc ! Ceux-ci ne nous laissent jamais indifférents. Tous sont incroyablement honnêtes et sont décrits avec des qualités et des défauts. Avec les personnage de la série « L’assassin royal », il est impossible de rester impassible. Certains nous donnent envie d’entrer dans le livre avec une pelle pour leur fracasser la tête et creuser leur tombe tandis que d’autres nous attendrissent complètement, nous font rire ou nous font pitié. Le fait que certains personnages nous fassent pitié peut paraître violent mais c’est vraiment le cas. En fait, les protagonistes de ce récit nous font passer par tous les pôles des sentiments que l’on éprouve envers un personnage de récit. L’histoire nous est racontée par le personnage principal, ce qui nous amène à être beaucoup plus proche du récit et à entrer plus vite dedans malgré une certaine lenteur – déjà mentionnée je sais – au début. Le seul problème avec ce type de narration est que nous manquons d’objectivité pour nous faire notre propre opinion sur les autres personnages. Conclusion : Si vous êtes amateur d’héroic-fantasy, la série « L’assassin royal » est faite pour vous ! La plume de Robin hobb saura vous faire quitter la terre ferme pour vous faire atterrir au Royaume des Six-Duchés !
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