Auteur : Pierce Brown Maison d'édition : Hachette Nombre de pages : 476 Cela faisait quelques temps que j'entendais continuellement parler de Red Rising, le premier tome de la saga écrite par Pierce Brown. On me vantait à chaque fois les mérites de cette série, à tel point que j'avais peur d'être déçu si je la commençais. Eh bien, je me suis décidé à sauter le pas et j'ai été très loin d'être déçu ! J'ai absolument tout adoré : en partant des personnages jusqu'à l'univers du récit en passant par les thèmes abordés et bien d'autres éléments de ce formidable livre, j'ai été transporté de la première à la dernière page. Commençons par nous intéresser aux personnages. Ceux-ci sont assez nombreux et, à cause de cela, j'ai eu peur de m'emmêler les pinceaux. Mais, fort heureusement, l'auteur est très clair dans sa manière de dérouler l'action et il n'y a pas de confusion possible entre les personnages. Il faut dire que ceux-ci sont aussi d'une diversité incroyable et semblent tous avoir leur vie propre, ce qui aide à tous les différencier. Dans certains livres, on a parfois l'impression que les personnages secondaires ne sont là que pour servir de faire-valoir au personnage principal mais ici, ce n'est pas le cas. Tous les personnages se complètement entre eux et l'histoire n'aurait pas été pareille sans chacun d'entre eux. Aucun ne laisse indifférent. Je me suis extrêmement attaché à l'un et ai détesté comme mon pire ennemi l'autre. Les personnages sont terriblement riches et je me suis pris à les prendre pour de vrais êtres humains à part entière. J'avais presque oublié qu'ils ne sont, malheureusement, que des personnages fictifs. Cela vient probablement du fait qu'ils n'apparaissent pas, comme dans beaucoup de livres, en héros avec zéro peur, zéro défaut. Ce que j'ai également énormément adoré est l'univers que l'auteur a créé. Celui-ci est incroyablement riche, tout comme ses personnages. Ce que l'auteur a imaginé est tout à fait brillant. Certes, beaucoup d'informations arrivent en même temps à certains moments du récit mais, encore une fois, l'auteur est tellement clair dans sa manière de dérouler le récit et ses éléments qu'aucune confusion n'est possible. Mais un monde aussi riche ne serait rien sans une histoire haletante à souhait ! Et avec Red Rising, j'ai été servi ! Le début était un tout petit peu long mais, une fois le vrai élément déclencheur passé, l'histoire se déroulait à un rythme fou. Il me devenait impossible de lâcher le livre. Une fois que j'en commençais la lecture, c'étaient presque 200 pages que je m'enfilais d'un coup, autant grâce aux batailles haletantes qu'aux personnages qui me faisaient terriblement peur pour leur vie. Mais attention, il ne faut pas croire qu'à cause de cela, Pierce Brown est un auteur qui se contente d'exposer des scènes violentes pour rendre son livre attractif. Que du contraire, j'ai trouvé son livre d'une intelligence rare ! En effet, à travers la société dans laquelle Darrow vit, l'auteur nous fait réfléchir à la manière dont le pouvoir dans la nôtre est géré, usé et distribué. L'auteur pousse également son lecteur à se rendre compte de tout ce qu'un être humain peut utiliser comme ruses, souvent atroces, pour arriver à ses fins. Je trouve également ce livre d'une intelligence rare car l'auteur est extrêmement doué pour véhiculer les émotions par d'autres moyens que simplement l'affection que le lecteur peut éprouver envers les personnages. Pierce Brown fait passer les émotions en plaçant les personnages devant des situations que personne ne devrait connaître, en les obligeant à prendre des décisions déchirantes ou encore en les confrontant à des coups de théâtre qui les laissent complètement désemparés. C'est cela qui m'a fait comprendre ce qui suit : la force des personnages réside dans le fait qu'ils se font malmenés par l'auteur mais que, malgré cela, ils gardent la tête haute avec succès. Red Rising est un livre où tout est bon. Les personnages, l'intrigue, le message transmis à travers celle-ci, l'action, le suspense, et plein d'autres éléments forment ensemble une histoire que le lecteur n'est pas prêt d'oublier. Red Rising, c'est une histoire où l'auteur ne ment pas avec ses personnages, ce qui est actuellement devenu (trop) rare. Dans tous les cas, voilà un livre que le lecteur aura bien du mal à lacher et ce, pour son plus grand plaisir.
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Résumé :
Infos : Auteur : Andrew Fukuda Maison d'édition : Michel Lafon Nombre de pages : 370 Prix : 15,95€ Ma chronique : Je n’avais pas vraiment beaucoup entendu parler de la série « Traqué » mais lorsque je suis tombé dessus en librairie, je n’ai pas pu m’en empêcher, j’en ai acheté le premier tome. J’avais hâte de commencer ma lecture car l’histoire me paraissait vraiment originale, pleine de dynamisme et trépidante à souhait ... et j’ai rapidement déchanté. Intéressons-nous au personnage principal. Celui-ci doit cacher sa condition d’être humain car il évolue dans un univers rempli de « vampires » qui ne rêvent que d’une chose : manger et boire le sang d’un être humain. Évidemment, lorsqu’il est en public, le personnage fait dont preuve d’un manque d’humanité énorme pour assurer sa survie. Jusque là, tout va bien, c’est même très intéressant et met le personnage dans des situations pleines de suspense, j’y reviendrai plus tard. Le problème, c’est que, même dans son intimité, lorsqu’il n’est pas constamment en danger de mort, Gene fait preuve d’un manque d’humanité, moins flagrant certes, mais tout de même assez fort pour être dérangeant. Il a la tendance légèrement énervante de considérer ses semblables qui vont être chassés comme des bêtes sauvages qui ne sont pas douées de conscience et dont la vie n’en vaut pas la peine par rapport à la-sienne. Autre point dérangeant : le ton pédant que Gene utilise constamment. Il prend tous les personnages qui l’entourent de haut en plus de se servir d’eux dès qu’il le peut. L’univers du récit m’a aussi dérangé. Celui-ci me paraissait trop peu précis par bien des aspects. D’une part, il s’agit d’un monde futuriste où il y a donc de fameuses avancées technologiques alors que les personnages ont parfois des habitudes assez anciennes. Ces éléments contradictoires m’ont pas mal dérangé dans ma lecture. D’autre part, il n’y avait aucune indication géographique quant au lieu de l’action. Ne pas savoir où le récit avait lieu m’a beaucoup perturbé et dérangé. J’ai également un oeuf à peler avec le récit et la manière dont il est mené. Le récit commence fort, de manière très accrocheuse. Puis, jusqu’aux cinquante dernières pages, le récit tombe dans une sorte de léthargie très ennuyante. Heureusement qu’il y a quelques passages, malheureusement très courts, qui m’ont accroché et m’ont fait craindre pour la survie de Gene. J’ai également constaté beaucoup trop d’incohérences et cela m’a fortement dérangé dans ma lecture. Peut-être que certaines incohérences ne sont que le fruit de mon imagination mais j’en ai relevé trop pour qu’elles le soient toutes. Pour finir, certains évènements étaient totalement prévisibles. J’espérais toujours que l’auteur manipulait le lecteur et qu’à la dernière seconde, il donne un autre tournant au récit mais cela n’est jamais arrivé. Heureusement que la fin du livre est terriblement accrocheuse et surprenante. Même si je n’ai pas vraiment apprécié ma lecture, cette fin de tome me donne très envie de lire la suite pour obtenir certaines réponses à mes questions. Conclusion : Traqué est une série qui aurait pu être géniale mais m'a déçu par bien des aspects. Les personnages, des incohérences, des lenteurs et j'en passe sont autant d'éléments qui m'ont dérangé pendant ma lecture. Heureusement que la fin vient un peu remonter ce livre dans mon estime. En effet, cette dernière est vraiment accrocheuse et laisse une tonne de questions en suspens. Ce n'est que grâce à cela que j'ai envie d'en lire la suite.
Résumé :
Infos : Auteur : Hugh Howey Maison d'édition : Le livre de poche Nombre de pages : 744 Prix : 8,60€ .Ma chronique : .« Silo » traînait depuis quelques temps dans ma PAL et, je l’ai commencé avec beaucoup d’attentes. En effet, les librairies le vendaient comme LE nouveau livre de science-fiction à absolument lire tant il est génial. Eh bien, j’ai trouvé « Silo » largement en dessous de tout le bien que les libraires en disaient. Premièrement, le rythme de la narration est assez irrégulier. Le livre commence fort pour ensuite retomber dans une sorte de léthargie pendant une bonne centaine de pages avant d’être de nouveau bourré d’actions et d’ensuite retomber à plat. De plus, la narration est trop souvent cassée à mon goût. En effet, l’histoire s’éparpille un peu partout à certains moments du récit et cela a pour effet d’en casser le rythme. À cause de cela, je me suis senti presque bipolaire. À un moment j’étais bien dans l’histoire et à d’autres, j’en étais complètement sorti et j’avais du mal à continuer le récit. Je reproche aussi à la narration d’être parfois creuse, sans réel dynamisme. J’avais l’impression que l’auteur écrivait certains passages pour que son livre fasse plus de pages. Cependant, d’autres passages étaient vraiment accrocheurs et me faisaient trépigner d’impatience tant je voulais connaitre la suite. Souvent, l’auteur me frustrait avec la tournure qu’il donnait aux évènements. Il n’explorait pas toujours ce que j’aurais voulu explorer à travers l’histoire, ou bien, il quittait un personnage dès qu’il était en mauvaise posture. Et vu qu’il y en a plein et qu’ils sont tous en mauvaise posture aux mêmes moments, c’était un petit peu dérangeant. J’étais complètement dans l’action avec un personnage et puis, c’était le point de vue d’un autre. J’ai trouvé cet aspect du récit vraiment dérangeant. Il s’agissait sûrement d’une technique pour accrocher le lecteur, mais cela a eu tout l’effet contraire sur moi. En ce qui concerne les personnages, il y a du bon, mais aussi du mauvais. J’ai trouvé certains personnages complètement pathétiques. Je ne m’étais pas du tout lié d’affection à ces personnages et ce qui allait leur arriver m’était bien égal. Je les trouvais très vagues. Ils étaient censés être âgés mais j’ai eu l’impression d’avoir affaire à des adolescents en mal d’amour. Si l’histoire n’était concentrée que sur eux, je ne pense pas que j’aurais été au bout de ma lecture. Heureusement qu’il y avait d’autres personnages du coup ! Ces autres personnages, je les ai trouvés complètement attachants. Ceux-là me paraissaient réels et je n’aurais pas aimé ne pas savoir ce qui allait advenir d’eux à la fin de l’histoire. Cependant, même avec ceux-ci j’ai eu un petit problème. Les protagonistes de l’histoire dont je parle ont tous un travail en lien avec la mécanique. Du coup, ils comparaient toujours plein de choses, même des humains, aux machines dont ils s’occupent. À cause de cela, ces personnages m’ont paru moins humains et m’ont fait perdre un peu de l’affection que j’avais pour eux. Mais je les appréciais tout de même encore assez pour qu’ils aient été une source de motivation pour terminer l’histoire. Pour des raisons que j’ai du mal à identifier, j’ai eu du mal à adhérer à l’univers de l’auteur. Il me paraissait trop artificiel, trop irréaliste à cause de certaines incohérences. J’ai aussi été beaucoup déçu par la manière dont l’auteur a exploité son univers. Sur ce point-là, je ne peux pas trop en dire pour ne pas gâcher la surprise de ceux qui n’ont pas encore lu « Silo ». Je dirais simplement qu’il y avait certaines voies à explorer et qui auraient pu être intéressantes mais que l’auteur a choisi d’ignorer. Pour finir, j’ai beaucoup apprécié que « Silo » soulève des questions intéressantes. En effet, tout le long du récit, j’ai été amené à me demander si telle ou telle chose était juste ou injuste, ce que je ferais à la place des protagonistes, s’ils avaient raison ou pas ou encore, comment notre société réagirait si elle était confrontée aux évènements de « Silo ». Le récit permet aussi une intéressante réflexion sur la dictature en nous faisant vivre certaines parties de l’histoire du point de vue d’un des dirigeants du silo. En tout cas, même si ce livre comporte beaucoup de défauts, il ne laisse pas indifférent. Conclusion : "Silo" est un livre qui m'a beaucoup déçu. Je m'attendais à lire un chef-d'oeuvre de la science-fiction, mais j'ai lu un livre souvent lourd et plein d'imperfections. Heureusement que certains passages venaient un peu remonter dans mon estime ce livre parce que je ne pense pas que j'aurais su le terminer sans ceux-ci.
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