Auteur : Paula Hawkins Maison d'édition : Sonatine Prix : 21,00€ Nombre de pages : 378 J'avais d'abord entendu parler de « La fille du train » grâce à son adaptation cinématographique et le résumé de l'histoire m'a tout de suite intrigué et donné envie de lire le livre. J'ai commencé ma lecture avec beaucoup d'attentes et celles-ci ont été magnifiquement bien comblées ! Commençons par nous intéresser à l'aspect qui, selon moi, est le plus important dans cette histoire : les personnages. Ceux-ci sont extrêmement recherchés, complets et compliqués. J'ai eu l'esprit complètement retourné avec eux ! D'une part à cause du fait que le lecteur se retrouve face à des personnages vraiment torturés par leur passé, d'autre part à cause du fait que le récit se déroule à travers le point de vue de trois personnages différents qui ont trois visions quelque peu opposées des différents protagonistes de l'histoire. Durant ma lecture, je ne savais plus que ou qui croire et j'attendais la fin du récit pour être fixé. En plus de retourner l'esprit, les protagonistes de l'histoire sont fascinants ! Ils semblent être des personnes lambda, des monsieurs et madames tout le monde, alors qu'ils sont pourtant incroyablement intéressants, et ce grâce à leur passé qui soulève de nombreuses interrogations chez le lecteur. Au début, je n'étais intéressé que par ce qui était arrivé à la fille qui a disparu, mais au final, je me suis retrouvé piégé dans le livre à cause des personnages parce que je voulais absolument les comprendre et apprendre à les connaître. Paula Hawkins a réalisé un tour de force en me faisant complètement croire à son histoire et ses personnages. Pour moi, il aurait pu y avoir un « Inspiré de faits réels » à la fin du récit tellement il était réaliste. En effet, l'auteure n'en fait pas des tonnes et nous place face à des personnages tellement banals que l'histoire en paraît totalement vraie. J'ai également beaucoup aimé l'originalité de ce roman. Premièrement, Paula Hawkins nous livre une enquête policière d'un autre genre en faisant mention de la police aussi peu que possible. D'habitude, les romans policiers nous emmènent à la rencontre des familles ET des policiers, mais pas ici. L'auteure ne nous place que face à la détresse des proches de la disparue et cela en est d'autant plus efficace que la dureté des policiers ne vient pas « gâcher » l'émotion. Ce qui est également original, c'est le point de départ du récit. Tout part de Rachel, une alcoolique voyeuse qui se retrouve volontairement mêlé à toutes ces histoires de disparition. Je ne voyais pas trop comment l'auteure allait réussir à dérouler un récit à partir de ce personnage de base mais j'ai été complètement bluffé et surpris par la manière dont elle l'a fait. Rien que pour ça, ce livre a déjà énormément de mérite. Une chose est sûre, le lecteur ne s'ennuie pas au cours de sa lecture ! Retournements de situations, coups de théâtre et révélations se sont enchaînés pour mon plus grand bonheur et ont fait en sorte que je ne sache plus lâcher ce roman une fois que j'en commençais la lecture. L'auteure déroule son récit à une allure incroyable en donnant l'impression que rien ne se passe. Sauf que des indices se cachent dans tous les chapitres, tout a son importance. Au fil des chapitres, l'auteure dissémine des indices, les pièces du puzzle. Je savais que certaines éléments avaient leur importance, j'avais donc quelques pièces du puzzle mais je ne savais pas quoi en faire. Jusqu'au dénouement final où la vérité, qui est assez glaçante, m'est apparue très clairement. Le dénouement final en vaut vachement la peine et ne manquera pas de vous surprendre ! « La fille du train » est formidable trhiller à lire ! L'auteure emmène son lecteur à la découverte de personnages tous plus intéressants les uns que les autres et nous livre un récit plein de suspense, d'émotion, d'interrogation et de doutes. Un livre qui vous retournera l'esprit à coup sûr pour le meilleur et pour le pire !
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Auteur : Ann A. McDonald Maison d'édition : Michel Lafon Nombre de pages : 363 Prix : 19,95€ Avant de commencer, j’aimerais remercier les éditions Michel Lafon et plus particulièrement Camille pour leur confiance et l’envoi de ce livre. Un livre que je ne regrette pas d’avoir demandé ! Le résumé me plaisait énormément et ma lecture a comblé toutes mes attentes. Suspense, mystère, intrigue superbement bien ficelée, tout cela et bien plus sont au rendez-vous pour faire découvrir au lecteur un récit palpitant à souhait. Commençons par le principal, l’intrigue. Celle-ci est superbement bien ficelée et très claire. Dans les récits policiers, l’auteur sème souvent plusieurs indices qui embrouillent complètement le lecteur, mais, ici, ce n’est pas le cas. L’auteur laisse au lecteur le temps d’assimiler les choses importantes avant de revenir avec un nouvel élément qui change la donne et tout ce en quoi le lecteur croyait. Cela permet d’aller de surprises en surprises. En effet, s’il y a bien une chose dont « La malédiction d’Oxford » ne manque pas, c’est d’élément surprenants, ce qui a pour effet de rendre le livre trépidant à souhait. De plus, ce que l’auteur a fait était très risqué. Le sujet des sociétés secrètes dans lequel l’auteur s’aventure est un sujet dans lequel on pourrait se perdre car l’auteur invente généralement des éléments qui ne tiennent absolument pas debout et qui tendent vraiment à la paranoïa. Mais ici, Ann A. McDonald a abordé ce thème avec brio en restant tout à fait réaliste. Parlons des personnages à présent. Certains étaient absolument détestables, d’autres complètement attachants. Une chose est sûre, ils ne laissent pas le lecteur indifférent. Ce qui rend les personnages particulièrement intéressant est le mystère qui les compose. Ils n’ont de cesse d’intriguer le lecteur et ce dernier ne veut qu’une chose avant la fin du récit : découvrir ce qui se cache derrière les personnages. Et une fois que cela est fait, il est trop tard pour faire marche arrière, le lecteur est complètement embarqué dans l’histoire et ne sait plus la lâcher. L’auteur a choisi de planter l’action de son récit dans un univers assez connu : Oxford. J’ai particulièrement aimé qu’elle fasse découvrir Oxford, un lieu dont le nom est connu (presque) partout, au lecteur à travers les pages de son livre. Les descriptions sont assez précises pour que le lecteur puisse s’imaginer correctement les lieux et avoir l’impression d’être présent avec Cassie sur le site de la prestigieuse université. En ce qui concerne l’atmosphère générale qui plane dans le livre, je suis assez content. J’ai beaucoup aimé cette tension que l’auteur insuffle au fil des pages. L’ambiance mystérieuse qui règne tout le long du livre aide également à rendre le récit hautement addictif. « La malédiction d’Oxford » est une très bonne découverte qui a dépassé toutes mes attentes. L’intrigue est superbement bien ficelée, les personnages sont mystérieux à souhait, tout comme l’intrigue qui est également pleine de surprises, de retournements de situation et de découverte « choquantes », le tout dans un récit où le suspense plane de la première à la dernière page. Voilà autant d’éléments qui m’ont fait adorer ma lecture et qui m’encouragent à lire d’autres livres de cet auteur.
Résumé :
Infos : Auteur : Guillaume Benech Maison d'édition : Michel lafon Nombre de pages : 297 Prix : 14,95€ Ma chronique : Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Michel-Lafon et Camille pour l’envoi de ce roman. Le résumé était extrêmement alléchant et il ne m’en a pas fallu plus pour me décider à le lire. J’ai malheureusement été déçu par ce livre même s’il y a quand même du bon dedans. Pour commencer, j’ai trouvé que l’histoire manquait de cohérence et de réalisme. À plusieurs moments, le récit se contredisait et tout était tellement exagéré que ça en devenait complètement irréaliste et, à cause de cela, je n’ai pas su complètement m’immiscer dans l’histoire. C’est dommage car l’histoire aurait pu être entraînante. Dès les premières pages, le lecteur se retrouve face à un retournement de situation qui donne déjà du piment à l’histoire ... mais le lecteur se retrouve aussi face à des incohérences qui ne seront malheureusement pas les seules. Même si ce n’était pas toujours réaliste, il se passe (presque) toujours quelque chose d’important à chaque chapitre, ce qui a, pour moi, un peu sauvé les meubles et m’a donné envie de connaître le fin mot de l’histoire. La plume de l’auteur a renforcé ce suspense qui plane dans l’histoire. En effet, j’ai trouvé celle-ci très fluide et bien adaptée au style d’histoire qu’il mettait en scène. Je dois quand même avouer que j’ai été déçu une fois le fin mot de l’histoire découvert. La fin du récit était tout à fait prévisible. Cependant, les dernières pages de « William Clark » amènent le lecteur à se poser plusieurs questions et, pour ma part, cela me donne envie de lire la suite des aventures de William Clark. J'ai aussi été un peu dérangé par les personnages. Premièrement, aucun d’entre eux ne me semblait naturel. À cause de cela, je n’ai pas su m’attacher à eux et ce qui pouvait leur arriver m’était bien égal tant que je découvrais les réponses à mes questions. Le personnage principal, William et son amie, Zoé, m’ont à plusieurs moments tapé sur les nerfs et je n’ai pas vraiment aimé l’ambiguïté qui régnait dans leur relation. Il faut quand même rendre à César ce qui est à César : l’auteur a produit un travail de recherche énorme pour nous livrer son récit et cela se ressent bien dedans. Lorsque l’histoire se déroulait à Londres, je m’y serais presque cru tellement les endroits et les noms de rue était précis et bien détaillés. Pareil pour les moments où le récit se déroulait en France. Seul petit bémol en ce qui concerne les recherces de l’auteur : la très forte présence du jargon informatique à cause du fait que le personnage principal est un hacker m’a dérangé puisque je n’y connais rien du tout. À cause de cela, je n’ai donc pas su pleinement profiter des moments de l’histoire où William faisait montre de ses talents de hacker. Conclusion : William Clark est un livre qui aurait pu être très prenant et très addictif mais qui ne l’est pas à cause de plusieurs maladresses. J’ai été assez déçu par les incohérences que j’ai relevées tout le long du récit et plusieurs choses, comme les personnages principaux et le manque de réalisme dans le récit, m’ont dérangé pendant ma lecture. Cependant, malgré le fait qu’elle soit prévisible, la fin donne une furieuse envie de découvrir la suite des aventures de William Clark et de son amie, Zoé.
Résumé :
Infos : Auteur : Olivier Norek Maison d'édition : Michel Lafon Nombre de pages : 501 Prix : 19,95€ Ma chronique : Tout d'abord, je voudrais remercier les éditions Michel Lafon et Camille pour l'envoi de « Surtensions ». Cela faisait longtemps que j'entendais parler de ce livre et que je voulais le lire alors quelle ne fut pas ma joie quand je l'ai trouvé dans ma boite-aux-lettres ! J'ai tout de suite su que j'allais adorer ma lecture et je ne me suis pas trompé. L’auteur ne perd pas de temps et nous plonge directement dans le récit dès le début. Par la suite, l’histoire ne comporte aucune lenteur, ce qui m’a un peu étonné. La plupart des livres policiers que j’ai lu étaient parfois lents mais pas celui-ci. C’est à cela qu’on sent bien que l’auteur est policier de formation, il va tout de suite au but sans tourner autour du pot. L’auteur a donc une plume très dynamique qui sait accrocher le lecteur. L'auteur s'y prend vraiment bien pour accrocher le lecteur. Au début, les éléments du récit sont dispersés sans que le lecteur sache à quoi cela sert, ce qui est intriguant et pousse à vouloir absolument continuer la lecture du livre. Ensuite, toutes les pièces du puzzle s'assemblent pour former un tableau qui donne au lecteur une soif presque obsessionnelle de connaître le dénouement final. Et lorsque tout cela retombe parce que le pot aux roses est découvert, l'auteur a déjà mis ses personnages dans une situation tellement précaire qu'il insuffle à l'histoire un immense suspens que seule la fin du récit pourra faire retomber. Pour en revenir à la formation de policier de l'auteur, elle se sent aussi dans le monde dans lequel il fait évoluer ses personnages. On sent bien que l'auteur sait de quoi il parle lorsqu'il décrit les prisons, les planques des « méchants » ou les commissariats de police. Tous ces lieux nous sont décrits avec un regard implacable qui changera à coup sûr la perception des choses du lecteur. Prenons l'exemple des prisons : en faisant évoluer quelques personnages dans une prison, l'auteur nous emmène à la découverte d'un monde sans aucune pitié, une véritable jungle où règne la loi du plus fort et qui, finalement, n'apprend pas à ses prisonniers à devenir de meilleures personnes mais plutôt à être pires qu'à leur entrée. Et ce n'est pas la seule manière dont l'auteur ouvre les yeux du lecteur. Ainsi, il dénonce également certaines méthodes de policier et des avocats ou encore le manque de sécurité dans certains endroits. Rien que pour cela, il est extrêmement intéressant de lire ce livre. Grâce (ou à cause, je ne sais pas trop) aux personnages, l’auteur nous retourne le cerveau en nous présentant les « méchants », càd les brigands, sous un jour aussi favorable que les « gentils », càd les policiers. Il est d’ailleurs étonnant de la part d’un policier de présenter au lecteur des brigands sous un aspect attachant. Puisque le lecteur s’attache aux personnages des deux côtés, le lecteur en vient à redouter la fin car elle risque d’être mauvaise dans les deux cas. L’auteur réussit un vrai tour de force en accomplissant cela avec ses personnages. Jamais je n’aurais pensé qu’un livre, qui plus est écrit par un policier, me ferait apprécier les bandits ! Conclusion : Avec « Surtensions », l'auteur réussit un tour de force majeur en nous retournant le cerveau et nous offre une virée au regard implacable dans le monde des policiers et de la loi. Suspense, personnages plus attachants les uns que les autres, éléments très intrigants, action à couper le souffle, autant d'éléments réunis en un seul livre et qui vous feront à coup sûr aimer « Surtensions » d'Olivier Norek.
Résumé :
Infos : Auteur : Daniel Pennac Maison d'édition : Folio Nombre de pages : 420 Prix : 8,70€ Ma chronique : Depuis que j’ai découvert Daniel Pennac, j’ai toujours adoré cet auteur. Et en lisant « La petite marchande de prose », cet amour pour Pennac a été renforcé. J’ai presque frôlé le coup de coeur en ce qui concerne ce livre. Pour commencer, je vais mentionner ce qui caractérise le plus les romans de cet auteur : l’humour. Le roman en est plein. Jeux de mots, ironie, humour noir se côtoient pour former un mélange qui fera sourire le lecteur à presque toutes les pages. L’humour de l’auteur ne devient jamais lourd, il est toujours bien dosé comme il le faut pour qu’il reste agréable et pas trop envahissant. Ce qui est génial avec ce roman, c’est que Pennac a réussi à mêler humour et trame policière superbement bien ficelée. À aucun moment l’un ne prend le dessus sur l’autre. Les deux se côtoient harmonieusement et créent une histoire de tonnerre. L’intrigue est superbement bien menée. Je l’ai trouvée quasiment hypnotique tant j’ai eu du mal à m’en détacher. Tout au long de l’histoire, l’auteur joue avec les sentiments du lecteur. Si vous avez déjà lu d’autres livres de la saga Malaussène et que vous avez donc eu le temps de vraiment vous attacher au personnage principal, cet effet est encore plus accru. L’auteur s’amuse à nous faire peur pour ensuite nous rassurer avant de nous faire craindre encore une fois pour le(s) personnage(s) jusqu’à la fin du récit. Et quelle fin ! Il est frustrant de ne pas pouvoir trop en dire pour ne pas gâcher la surprise de ceux qui n’ont pas encore lu ce roman. La fin du récit partage vraiment le lecteur en deux. D’un côté, il se finit bien, et de l’autre, il se finit mal, mais, en tout cas, il ne laisse pas indifférent. Une chose est sûre, le lecteur ne sera pas déçu ! Le suspense est donc au rendez-vous et cela mène à une fin géniale. Mais il n’y a pas que du suspense qui rend le lecteur accro dès le début. Il y a aussi des énigmes à résoudre, de l’action frissonnante et des surprises. Concentrons-nous sur les surprises. Le lecteur croit rentrer dans le vif du sujet dès les deux premiers chapitres. Cela a pour effet d’immerger le lecteur dans le récit dès le début. Mais, au fur et à mesure de l’histoire, on se rend compte que l’auteur en rajoute toujours une couche. Une fois l’intrigue complètement développée, il est impossible au lecteur de lâcher le livre, c’est comme si le lecteur était un petit poisson sans défense sur lequel se referme un filet de pêcheur. Plusieurs fois, mon visage a changé d’expression tant certains évènements prenaient une tournure inattendue. Un autre point fort du roman : les personnages. Ceux-ci ne laissent pas indifférent. Soit on les aime, soit on les déteste. Certains personnages ne manquent pas d’originalité. Impossible de s’ennuyer avec la famille Malaussène ! Les membres de cette famille (déjantée, il faut bien l’admettre) sont tous énormément attachants et ne manqueront pas de pimenter l’histoire. Je culpabilisais presque en les abandonnant lors des rares fois où je refermais le livre. Pour terminer, ce qui m’empêche d’accorder la mention coup de coeur au livre est une petite incohérence que je n’arrive pas à oublier. Mais, avec un auteur aussi grand, j’ai toujours tendance à chercher la petite bête ... Conclusion : Daniel Pennac nous prouve qu'il ne perd pas ses talents d'auteur avec le temps grâce au roman "La petite marchande de prose". Ce roman mêle avec brio humour et trame policière superbement bien ficelée et ne manquera pas de vous surprendre tout le long du récit. Une chose est sûre, "La petite marchande de prose" est un livre captivant et est un de ceux qui rendent les lecteurs asociaux.
Bonjour tout le monde ! Aujourd'hui, je vais vous présenter le premier thriller du blog ! Il s'agit de "Purgatoire des innocents ", écrit par Karine Giébel. Ce livre est génial mais attention ! Il ne faut pas le mettre entre toutes les mains. Âmes sensibles s'abstenir ! Résumé :
Infos : Auteur : Karine Giébel Maison d'édition : Pocket Nombre de pages : 640 Prix : 8,20€ Genre : Thriller Ma note : 4/5 Ma critique : Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé le fait que le récit soit très addictif. Les personnages y sont en grande partie pour quelque chose. En effet, ceux-ci nous semblent incroyablement réels. Au fur et à mesure du récit, le lecteur assiste à la chute de toutes les défenses des protagonistes. Cela les rend encore plus attachants aux yeux du lecteur et celui-ci aura des scrupules à abandonner les principaux protagonistes dans cet enfer. De plus, les personnages sont tellement complexes que le lecteur s’amuse à essayer de les comprendre, ce qui n’est pas toujours très évident. L’intrigue en elle-même est très bien construite et ne comporte pas d’incohérences. Malgré le fait qu’elle soit parfois prévisible, l’intrigue est composée de retournements de situation qui choquent, qui étonnent ou qui effraient. C’est aussi une des raisons pour lesquelles ce thriller est addictif. De plus, l’alternance des points de vue rend le récit plus vivant et ouvre sa portée alors qu’il ne se déroule presque qu’en huis clos. Cela nous permet d’avoir une vision générale de la situation du récit et de mieux le comprendre. Autre point positif : les points de vue des personnages sont vraiment complémentaires. On sent que l’auteur ne s’est pas dit : « Oh tiens, je vais m’amuser à faire plein de personnages pour le fun ! Comme ça, le lecteur aura bien du mal à les distinguer » mais plutôt : « L’histoire rendrait beaucoup mieux s’il y avait plusieurs personnages ! Et pour que le lecteur n’ait pas de mal à les distinguer, je serai claire dans mon récit ! ». En plus d’être surprenante, choquante, effrayante et claire, l’intrigue est incroyablement bien équilibrée. Le récit en lui-même est atroce mais l’auteur relate tout cela avec une plume qui trouve le juste milieu entre gravité et simplicité. Cette plume fait donc profiter le lecteur du récit en en relatant l’horreur tout en n’exagérant pas. Il n’y a aucun temps mort, l’action s’enchaîne et nous rend coi. Honnêtement, ne commencez jamais ce livre le soir, surtout si vous devez vous lever tôt le lendemain matin. Un petit point négatif, parce qu’il en faut bien un : les dialogues sont souvent vulgaires. Je sais que cela passe auprès de la personnalité des protagonistes mais quand même, sur ce point-là, l’auteur a un petit peu exagéré. Conclusion : Une pépite dans le genre, un livre qui vous rendra accro de la première à la dernière page ... Sauf si vous êtes une âme sensible !
Bonne lecture, Nathan. |
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